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1. |
Ailleurs
04:18
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On ne laissait derrière nous
Que des regrets
Quelques mensonges pour la route
Quelques ombres beaucoup de doutes
Et on filait
Aussi vite que le vent
Les yeux fermés, les bras levés,
On se laissait tomber, porter
On voyait l'espoir sous les cailloux du chemin,
Sur les lignes d'horizon,
On lisait l'avenir sur le bitume de la route
Dans les lumières de la ville, et des promesses
Là-bas, plus loin, de liberté.
On avait pris des coups
Et encaissé
Malgré la colère et la haine,
La douleur et la peine
Et on volait
De volutes en nuages
On s'aimait à perdre haleine,
A tout cramer bien avant l'âge
On voulait rouler dans des voitures américaines,
Sur les routes américaines d'un état américain,
S'enfuir vers l'ouest, suivre le soleil pour trouver l'or
S'endormir au bord de la route, sous les étoiles,
Dans un motel... Américain.
On en voulait
A la terre entière
Aux hommes, aux anges, aux dieux,
On avait peur... Et j'ai tiré
On s'est sauvé
Pour sentir l'air de la nuit
Caresser nos peaux brunies
Pour se croire libre... de rêver
On a pris la fuite au hasard, sans but, sans fin,
On voulait seulement voir plus loin
Échapper encore au destin
On ne devait pas finir ici
Dans les lumières des gyrophares,
Dans le silence, dans le noir
Ailleurs c'est toujours plus loin, toujours plus grand, plus beau
Ailleurs c'est comme demain, jamais aujourd'hui, pas même ici, à peine ailleurs
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2. |
Terre promise
04:04
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On aura une maison sur le rebord du monde
On vivra jour et nuit tous les deux dans un lit
On dansera sur les toits
On fumera pour de vrai, on jouera des billets
On ne rêvera même plus tellement on aura bu
La vie jusqu'à la lie
On ira dans la rue
Pour chanter qu'on est nu
Et que même si ça se voit
Dans le doute, on criera
Pour être sûr que les sourds
Nous regardent à leur tour
Que les aveugles aussi
Soient sensibles à nos cris
On ira dans la rue
Pour hurler qu'on est fou
Car c'est vrai après tout
La preuve ? Je l'ai perdue
Là-bas, si loin, là-bas, si loin
C'est à peine si je mens
Si je m'en souviens
Si je m'en souviens
On n'oubliera jamais qu'il faut rien regretter
Même ces phrases à la con qu'on sème parce qu'on est cons
On aura une voiture, on roulera au futur
Jusqu'au bord de la mer, respirer au grand air
On vivra centenaires mais sans en avoir l'air
On s'ra beaux en botox, on s'ra jeunes en young-box
On aura des clapiers, on sera propriétaires
On vivra alignés comme dans un cimetière
On m'a dit comme ça : "Allez, pleure pas, sois un homme"
Mais si je pleure, c'est parce que je suis un homme
J'ai pas besoin de montrer que je suis fort,
De faire croire que tout va bien que je suis heureux
Car après tout, ça sert à quoi d'être heureux ? Est-ce-que ça fait notre bonheur ?
On nous dit de tout faire, de chercher, de trouver,
De toujours tout tenter, de ne jamais échouer
Perdre c'est gagner, avec un peu de retard
Un oeil dans l'rétro et toujours il faut
Tenir, la tête hors de l'eau,
Car la vie finalement, est un joli malheur
On n'aura même pas peur, on sera fous à lier
On éclatera de rire à en faire trembler les murs
On se rappellera que le temps c'est pas de l'argent,
On s'étonnera de tout, de tout et de rien
On prendra des kilos, on parlera justice
On se fera virer, et on ira le fêter
On s'ra heureux, à en pleurer
On aura beau penser on ne sera jamais
On ne fait que rêver en croyant que c'est vrai.
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3. |
Nuit
04:11
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Mes nuits sont brunes d'un brun qui vire
Au noir, au prune, au tragique et pire
Mes nuits sont bleues d'un bleu neptune
Du fond des yeux, couleur rancune
Mes nuits sont tristes comme un jeu
Pour anarchiste en mal de Dieu
Elles ont l'odeur des fonds de cistes
Des fossoyeurs stakhanovistes
Now the lights are fading away
Take a deep breath and close your eyes
The world will come to you
Mes nuits ont l'air des peines de cœur
Des chemins de fer des sauts sans peur
Mes nuits ont peu de temps pour taire
Tous mes aveux, mes cris de guerre
Mes nuits ont cru faire leurs adieux
Au coin d'une rue sous les essieux
Elles ont le goût des noeuds coulés
Autour du cou, à l'étouffée
Mes nuits sont grises au Manhattan
Et sans surprise dans un platane
Mes nuits sont blanches et insoumises
Le monde penche qu'on se le dise
Mes nuits sont roses contre tes hanches
Et quand tu poses mon cœur calanche
Elles ont le son des maisons closes
Et donnent le ton à mes névroses
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4. |
Petit monde
04:08
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On aura une maison sur le rebord du monde
On vivra jour et nuit tous les deux dans un lit
On dansera sur les toits
On fumera pour de vrai, on jouera des billets
On ne rêvera même plus tellement on aura bu
La vie jusqu'à la lie
On ira dans la rue
Pour chanter qu'on est nu
Et que même si ça se voit
Dans le doute, on criera
Pour être sûr que les sourds
Nous regardent à leur tour
Que les aveugles aussi
Soient sensibles à nos cris
On ira dans la rue
Pour hurler qu'on est fou
Car c'est vrai après tout
La preuve ? Je l'ai perdue
Là-bas, si loin, là-bas, si loin
C'est à peine si je mens
Si je m'en souviens
Si je m'en souviens
On n'oubliera jamais qu'il faut rien regretter
Même ces phrases à la con qu'on sème parce qu'on est cons
On aura une voiture, on roulera au futur
Jusqu'au bord de la mer, respirer au grand air
On vivra centenaires mais sans en avoir l'air
On s'ra beaux en botox, on s'ra jeunes en young-box
On aura des clapiers, on sera propriétaires
On vivra alignés comme dans un cimetière
On m'a dit comme ça : "Allez, pleure pas, sois un homme"
Mais si je pleure, c'est parce que je suis un homme
J'ai pas besoin de montrer que je suis fort,
De faire croire que tout va bien que je suis heureux
Car après tout, ça sert à quoi d'être heureux ? Est-ce-que ça fait notre bonheur ?
On nous dit de tout faire, de chercher, de trouver,
De toujours tout tenter, de ne jamais échouer
Perdre c'est gagner, avec un peu de retard
Un oeil dans l'rétro et toujours il faut
Tenir, la tête hors de l'eau,
Car la vie finalement, est un joli malheur
On n'aura même pas peur, on sera fous à lier
On éclatera de rire à en faire trembler les murs
On se rappellera que le temps c'est pas de l'argent,
On s'étonnera de tout, de tout et de rien
On prendra des kilos, on parlera justice
On se fera virer, et on ira le fêter
On s'ra heureux, à en pleurer
On aura beau penser on ne sera jamais
On ne fait que rêver en croyant que c'est vrai.
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5. |
Mythe
04:49
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J'étais là hier, il y a un siècle, il y a mille ans,
Je suis là aujourd'hui et j'ai déjà vu demain,
Et je vois toujours les mêmes têtes, les mêmes sentiments
De déjà vu, de déjà su, de déjà entendu
La vie est un mythe qu'on se raconte à soi même
Puis aux autres, et plus on en parle, plus on y croit
Mais la nuit tout devient vrai
Plus sûr quand plus obscur, car la lumière nous ment
Enfin sonne le silence,
Résonnent les pas perdus et les fantômes dansent
Je serai là demain et dans cent ans encore
J'ai décidé que le temps ne me vieillirait plus
Je verrai toujours les mêmes têtes, les mêmes pépiements
Qui me piquent les tympans me tapent des tempes à l'occiput
La vie est un mythe, une drôle d'histoire,
Et même en plein jour il m'arrive de ne pas y croire,
Mais la nuit tout devient clair,
Quand il me pousse des ailes, quand je me mets en scène
Enfin tonne l'inconscient,
Résonnent les pas perdus et les fantômes dansent
Le monde est un village avec ses quartiers riches ou rouges
Ses hommes qui dorment dans des rues qui bougent
Le monde est un village où je me sens si seul
Malgré ces hommes nus qui m'appellent, qui m'engueulent
Moi je veux être l'eau qui file, mais je suis de bois
Et chaque coup du sort m'arrache un peu d'écorce
Je voudrais sortir de l'histoire, quitter le gang
Quitte, quitte à ouvrir des murs, déchirer des portes blindées
Et ça ferait bang
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6. |
Bang
19:37
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J'ai dans la tête un jongleur,
Il marche au soleil dans une rue dont on ne voit ni les bords ni le bout car la lumière nous brûle
J'ai dans la tête un jongleur, et quand il laisse tomber une balle, une fleur pousse.
J'ai dans la tête des milliers de fleurs et un jongleur maladroit qui préfère s'allonger.
Il vient du Japon où il habite une petite maison dans une petite rue de la grande ville de Tokyo.
Mais là-bas, il n'a pas la place de jongler.
Il a bien essayé, mais les balles touchent le plafond. Alors quand il veut s'entraîner, il vient dans ma tête. J'aime bien, ça m'oblige à ranger un peu.
J'ai la tête vide. Ce n'est pas vrai, mais si je ferme les yeux et que j'y crois très fort, ça le deviendra peut-être. Le problème, c'est que je ne sais jamais si le vide est tout noir ou tout blanc.
Je voudrais n'avoir rien dans la tête. Ce serait pratique pour mon jongleur-fleuriste.
J'ai dans la tête une jeune fille aux cheveux de feu. Elle se joue de tout.
Je ne connais même pas son nom. Elle arrive, elle court, elle danse somme si personne ne la regardait, elle chante comme si personne ne l'entendait. Mais je suis là moi ! C'est quand même ma tête. Et on dirait qu'elle ne me voit pas.
J'ai dans la tête une danseuse alcoolique perchée sur un fil entre ciel et terre, accrochée à son ombrelle comme un peintre à son pinceau. Elle entraine les nuages dans un tango du diable, danse du sabre, des épées, du rasoir ; et je la regarde en me demandant comment tout ça va finir, partagé entre l'envie que ce numéro se termine sous un tonnerre d'applaudissements et l'inavouable espoir de la voir gisant, pale, inerte. Un mince filet rouge, le long de sa joue, coule.
J'ai dans la tête une route de nuit et des lumières anonymes. Des âmes qui passent, se croisent, se rejoignent un temps mais ne vont jamais ensemble. Parfois leurs destins s'entremêlent furtivement au détour d'une oasis. Je voudrais les voir se toucher, se parler, mais ça ne se passe que dans ma tête et je suis si timide que même là, chacun reste dans sa vie. Alors j'éteins la lumière. Je sens mon corps filer à toute allure mais je n'y vois rien. Je ne sais plus vraiment si je flotte ou si je tombe, mais peu importe. Seule compte la sensation. Alors je garde les yeux fermés.
J'ai dans la tête une douce folie, un soleil qui brûle et des mirages. Un enfant qui dit "au revoir" à un robot. Des hommes qui crient, qui hurlent tous ensemble pour s'encourager. Ce n'est qu'un jeu pourtant, mais on dirait la grande répétition d'un combat habituel. Un homme joue du tambour. Il frappe si fort, avec tant d'énergie que je me demande comment fait le tambour pour ne pas craquer. On se croirait au cœur d'un orage. Et finalement l'homme s'arrête, épuisé.
J'ai dans la tête un joueur de tambour et chaque fois qu'il frappe la terre tremble. Je voudrais tant qu'il aille jouer ailleurs, qu'il sorte de ma tête. Mais il reste là à tambouriner comme un tambourinaire sourd. Il a fait fuir le jongleur, la jeune fille et il a déchiré la nuit. Moi-même j'ai envie de sortir et ça me fait peur.
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7. |
Contemporain
04:10
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Je pousse un caddie vide dans des rayons pleins
Et j'ai beau le remplir, je suis toujours en manque
En manque de quoi ? De tout, de toi,
Des autres, d'un "nous" que je ne comprends plus
On vénère des idoles qui ne valent rien,
Des gigolos, des catins, qui n'aiment qu'eux et encore
On érige des statues à leur gloriole
On les brûlera demain pour se réchauffer la haine
C'est le temps des idées, c'est le temps des rêves,
Mais après, demain ?
C'est le temps des idées, c'est le temps des rêves
C'est le début, la fin.
Comptant, perdu, pour rien, pourtant
Un jour peut-être, heureux contemporain
Parti de rien, perdu, partout,
Un jour enfin, contemporain
Tell me something I don't know
Tell me love is gonna grow
Give me hope, give me peace,
'Cause I'm walking on the edge of a dream
And I'm scared, scared of falling, falling
Bring me back to light,
Give me back my happiness
Les sixties sont mortes, et le rêve a pris fin,
Dans un tourbillon de napalm, une avalanche de dollars,
Et on danse sur les tombes de nos illusions
Les yeux clos, le cœur porté par le beat
Alors on vit, et on danse encore,
Un peu pour oublier, un peu pour espérer
Entrer dans la transe, convoquer la mort
Juste pour voir si on peut encore négocier
La vérité est has-been, elle est une grande tragédienne
Qui ne ferait plus rêver, et pourtant je l'aime
Elle est comme cette femme qui fait pousser des fleurs
Dans les couloirs du métro, belle mais vaine
Et je croise des fantômes, ils deviennent des visages,
Qui ont vendu leurs rêves pour une poignée de ce fric
Dont on sait depuis longtemps qu'il n'est qu'un beau mensonge
Miroir aux vautour qui se pètent la panse
C'est le temps des idées, c'est le temps des rêves,
Mais après, demain ?
C'est le temps des idées, c'est le temps des rêves
C'est le début, la fin.
Comptant, perdu, pour rien, pourtant
Un jour peut-être, heureux contemporain
Parti de rien, perdu, partout,
Un jour enfin, contemporain
Love is something, love is true
Love is all you need to know
Look at me, 'cause I am real,
And I'm here waiting for you
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8. |
Today
03:10
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Today I feel happy, I've thrown my sorrows away
I've got a flower in my hair and the whole world at my feet
Today I feel sunny, funny, and I don't wanna care,
If you're in let me know, if you're in make some noise !
Today I wanna sing, I wanna loose my head
No matter what you think I'm gonna dance until my heart breaks
Today I sing this song but I may not sing it twice,
I've got no clouds in my head, nothing to worry about
Today seems to be bright who knows how long it will last,
Move your feet until your shoes on the dance-floor blast !
Today is off-minded, ciao ! My brain's on holiday !
Don't tell me about life and future, 'cause I'm a punk-rocker !
Today I feel happy, sunny, and it's time I forget the past
I wanna raise my glass, I'm gonna drink it fast !
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9. |
Amour
04:29
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J'voulais, j'voulais
Jouer, danser, tomber, rêver
Je voulais brûler tous les jours d'embrasser tes lèvres
Toi qui croyais que pour exister, il suffisait d'être
J'devais, j'devais,
Trouver, trouver ton nom à tout prix
Comme si ma vie en dépendait, comme si j'étais fou je courrais
Troquer mon cœur pour un fantôme, risquer une nuit en autochrome
Abandonner les berges mornes pour le tropique du Capricorne
M'enfuir avec toi, au bout du monde à petits pas
J'avais, j'avais si peur
J'étais, j'étais tétanisé
Je croyais sauter de très haut, pourtant je suis tombé de haut
Je me suis brisé les idées reçues, cassé les idéaux
Bien sûr, bien sûr que l'on vieilli, même si parfois je mens,
Bien sûr, bien sûr que l'on oubli, pour ne plus voir passer le temps,
Pour pouvoir croire que l'avenir a déjà été inventé,
Qu'au fond du vide il n'y a rien, rien qu'on ne puisse imaginer
Nous qui étions pourtant si forts,
Il a fallu se battre encore,
Pour ne pas se lâcher la main on a du se faire des bras si longs
Que même du bout de l'univers j'pourrais encore te rattraper
Que même du fin fond des enfers je pourrais encore te caresser
Mon amour, mon amour, te sauver sans me retourner
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10. |
Ivoire
03:12
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J'ai bien essayé
De m'installer loin de tout
Je suis allé si haut
Me blottir sur la lune
Et si le silence est beau
La vue me rappelle
Je pourrais m'éloigner
Grimper des sommets
Courir pour
Dépasser la lumière
Construire une tour
Tracer des frontières
M'entourer de miroirs
Et tout faire pour y croire
Jamais je n'effacerai
Les souvenirs de vous
Tant de grains de sable
M'empêchent de tourner
En rond sur moi-même
Paris, Tokyo, dis-moi où je vis
Parfois sous l'eau, toujours ici
Opium en songe, toi qui me ronge
Je vis, je vois, ton âme d'ivoire
J'ai voulu moi aussi
Être heureux un petit peu
Puisque c'est la mode
Que tout le monde semble d'accord
Et si la nuit le permet
Je me rêverai héros
Je décimerai la tristesse
Pour la rendre aux souvenirs
Que l'on oublie
Effacée la honte
Adieu aux larmes
Je dresserai des remparts
J'interdirais la pluie
Si ça avait un sens
J'apprendrai à rêver
Les pieds sur terre
Pour ne plus m'oublier
Pour ne plus me perdre
Ne plus me brûler les ailes
Paris, Tokyo, dis-moi où je vis
Parfois sous l'eau, toujours ici
Opium en songe, toi qui me ronge
Je vis, je vois, ton âme d'ivoire
Enfant ou roi, dis-moi qui je suis
Si belle, si noire, qui je vois ce soir
J'ai peur, si peur de décevoir,
Ton cœur, mon âme, mon âme d'ivoire
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11. |
Vie
03:22
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Saigne, cours, respire.
Perds le temps, tu en as a revendre
Mange, bois, baise et apprend.
Fais, et si tu ne sais plus pourquoi tu fais, refais ; ou arrête
Tire un trait, froisse, déchire, brûle, jette
Plante-toi autant que tu veux,
Plante-toi mais apprend
Méfie-toi des courants qui veulent te porter
N'oublie pas l'espoir, n'oublie pas le doute
N'oublie pas la peur, elle, ne t'oubliera pas
Ne t'attache à rien en particulier
Sois amoureux de tout, tout en vaut la peine
Souviens-toi du silence, de la douceur des larmes
De la force de l'hiver et du prix du soleil
Rappelle-toi la colère, les excès, les drames
Les accidents aussi, et l'inconnu qui passe
Cette main tendue qu'on attendait plus
Regarde la beauté et oublie le reste
Ne vois pas le ravin, admire la montagne
N'aie pas peur du danger car il est partout
N'aie pas peur d'ignorer, on ne sait jamais tout
Regarde ce que les autres ont fait avant toi
Regarde une bonne fois pour toute et ne te retourne plus
Avance, trace, dessine, construit,
C'est là-bas quelque part derrière ces mirages
Au-delà de l'envie, du courage, des rêves
Chaque pas te rapproche, chaque pas t'emmène
Toujours, toujours, toujours plus loin
N'oublie pas de vieillir, mais fais-le bien
Laisse le temps dessiner des rivières sur ta peau
Regarde-toi, demain, et assume d'être beau.
N'oublie pas la douleur et le poids de l'absence
Les sourires qui s'effacent, les souvenirs qu'on panse
Rien ne rappelle la vie mieux que la chaleur d'un corps
La douceur d'une lèvre, le rire d'un enfant
Ne cherche pas le bonheur, il est au fond de toi
Laisse une chance à tes pas, à tes pas de s'y perdre
Laisse une chance au hasard, il saura te surprendre
Pense, réfléchi, torture ton esprit
Fais tourner ton cerveau sept fois dans ton crâne
Débrouille-toi, enfin, mais ne compte pas sur moi
Mes réponses ne valent que pour mes questions
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