Parfois dans la nuit, j’entends encore le bruit des vagues.
Je sens le mouvement de la barque,
Je sens le sol qui se dérobe quand je débarque,
J’entends les moteurs, lumière, les chiens, les voix qui claquent !
Parfois dans la nuit, j’ai encore mal au cœur,
J’ai le ventre noué par la peur.
Je passe d’un bord à l’autre du lit pour ne pas chavirer,
Et je me réveille trempé par l’écume de ma sueur.
J’avais appris mille fables et poèmes
De ce monde nouveau, je voulais tant qu’il m’aime.
Je savais qu’il voudrait bien de mes bras,
Mais qu’il ne voudrait pas voir ma gueule, je n’pensais pas.
J’avais appris toute l’histoire,
La langue aussi, pour te comprendre.
Je voulais tant me fondre en toi et
Maintenant je tremble de me faire prendre.
Parfois les yeux ouverts, je revis l’escalade,
Les fils qui piquent en haut des murs,
Les crocs acérés du béton,
Les écailles du dragon de fer.
J’ai dû tomber mille et mille fois
Mais il restait toujours des loques à lacérer.
On a gravi des rivières, franchi des déserts,
Alors tu crois vraiment pouvoir nous arrêter ?
J’ai toujours aimé rêver dans les gares routières.
Observer aux fenêtres les ombres fatiguées,
Admirer la grâce des marchands de tout
Qui semblent flotter comme des geishas du Bolshoï.
J’étais hypnotisé par les lumières rouges
Qui s’enfonçaient dans les ténèbres, pour aller où ?
Avec la côte qui filait droit vers le ciel,
On aurait dit qu’elles s’envolaient… et moi avec elles.
Au delà du passé il y a les souvenirs,
Ils sont tellement plus beaux, en vérité,
Qu’ils me font pousser des regrets,
Qu’ils donnent à demain un goût amer.
Il y avait des odeurs, des odeurs d’enfance,
Des larmes sucrées, douces et chaudes,
Rondes comme des perles de Madagascar,
Brillantes comme des diamants, belles de tristesses.
On a évité les sornettes,
Les langues de serpents à sonnette,
Couru pieds nus dans les cactus,
C’eut été tellement plus simple en bus !
Mais les frontières, mais les barrières, les uniformes...
Si certaines étoiles guident nos pas,
Attention à celles qui s’épinglent juste là.
Maintenant il faut vraiment que je dorme.
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